Emprunt immobilier : la négociation, encore et toujours.
Avec des taux d’intérêt qui s’anémient entre 3% et 2%, il ne vous vient peut-être pas à l’idée d’en réclamer encore et toujours à votre organisme prêteur. Néanmoins, et pour de multiples raisons, votre marge de manœuvre reste pleine et entière. D’abord, les banques aiment à recruter de nouveaux (et bons) clients. Ensuite, elles se doivent de combler leur quota annuel de prêts immobiliers. Ce qui revient à dire que l’alternative est élémentaire : ou bien votre profil ne les agrée pas (et dans ce cas, il n’y aura pas matière à discussion, forcément) ou alors vous les intéressez et elles feront des efforts… si vous leur demandez ! Voici donc quelques suggestions (liste non exhaustive).
L’apport personnel reste l’argument décisif.
Passons rapidement sur le taux d’intérêt pour lequel, dans une certaine mesure, la banque peut encore alléger ses prétentions, surtout si vous avez la bonne idée de faire jouer la concurrence. A l’heure actuelle, et même si chaque dossier s’avère singulier, on s’approche plus des 2% que des 4% d’intérêt… Par ailleurs, le montant de votre apport personnel sera déterminant dans la discussion. Pour une raison simple : cela démontre votre engagement d’une part et cela renforce la valeur de l’hypothèque (ou du privilège du prêteur de deniers) que l’organisme financier ne manquera pas de prendre sur le bien acquis d’autre part.
De petits ruisseaux qui font de grandes rivières.
Montrez votre bonne volonté en assurant votre argentier que vous transférerez vos revenus et ressources dans sa banque (ce qu’au final vous ne pourrez qu’accomplir partiellement, d’ailleurs). Cela rassurera le financier au même titre que la domiciliation de votre salaire, le cas échéant. De plus, argumentez pied à pied sur le tarif de l’assurance qu’on vous propose (ou, promettez-vous d’en changer dans les douze mois qui suivent la signature du prêt en faisant appel à un courtier comme la loi vous le permet dorénavant). Vous pourrez gagner jusqu’à 0,2% du montant des remboursements mensuels, ce qui n’est pas négligeable au bout de 20 ans ! Enfin, rien ne vous interdit de demander des mensualités allégées au cours des premiers mois, ce qui vous aidera à financer sans douleur les inévitables frais d’installation et d’aménagement de votre nouvel intérieur. En un mot comme en cent : ne lâchez rien !